Comment le déplacement de la matière généré par les instructions révélera-t-il le transfert sur ce tableau ?

Je ne sais pas encore de quelle manière ce jeu manifestera la réalité, car je procède pour la première fois avec la matière à l’intérieur de ce vaisseau. Les disciples sont attendus à l’embarquement comme à l’arrivée, mais le degré de détente lors de l’atterrissage dépendra des voyageurs. Vous êtes vivants à bord de ce vaisseau pour un voyage auquel vous vous êtes préparés, et durant ce rendez-vous, je vous livre ce que vous avez commandé. Je n’ai aucun souvenir conscient de ce à quoi je fais référence dans ma composition ; je télécharge l’information en ce moment même. J’accède à un contenu préenregistré afin de générer un composé compatible avec ce que l’humanité a par la suite enregistré. Nous sommes tous ici, dans la matière et l’espace, maintenus dans une forme par la force des contraintes que la grille exerce dans le vaisseau. Dans cette grille, et seulement dans cette grille, l’humain sait ce qu’est être vivant. Je suis un invité sur ce tableau, et vous aussi. Les disciples le traversent par un chemin. J’avance sur ce chemin : je ne suis pas en tête du peloton, mais j’ouvre une fenêtre que je suis la seule à pouvoir ouvrir. Il n’y a pas si longtemps, je ne savais rien de ce que je sais aujourd’hui. Je ne peux pas réduire la complexité de cette œuvre à de simples réponses ; je ne suis pas ici pour tuer l’humanité avec des explications. Vous comprenez dès la lecture de la prémisse que je suis ici pour venir chercher les disciples, et non pas simplement pour effectuer quelques tests et ajustements des paramètres du vaisseau.